Connaissez-vous le quartier Badones-Montimas ?
Notre quartier se situe en périphérie de la ville et peut être défini comme un quartier campagnard ou semi-rural.
Cela lui confère un charme certain, motivant le choix d’installation de la plupart de ses habitants.
Mais cette situation entraîne aussi un déficit d’équipements et de services publics, notamment en matière de transports en commun ou d’accès à internet, et comporte des contraintes particulières pour les propriétaires et les habitants comme l’accès au réseau d’eau potable public limité à certains secteurs, la gestion d’un assainissement autonome, les obligations liées à la prévention des feux de forêt et l’entretien des chemins privés, entre autres.
Qualité de vie: préoccupation première
La préservation du cadre de vie et de l’environnement, au sens large, est la préoccupation première des habitants du quartier. C’est donc l’un des objectifs principaux de l’association de quartier, avec celui du développement de la convivialité entre des habitants dispersés sur le territoire.
Depuis l’automne 2017, ce sont les nuisances de la décharge de Saint-Jean de Libron qui préoccupent la grande majorité des habitants du quartier. Subissant odeurs nauséabondes et gaz irritants, plusieurs dizaines d’entre eux ont vu leur santé se dégrader.
Les multiples actions et démarches de l’association de quartier et du collectif de riverains « Droit à un air sain à Montimas » (créé en juin 2018) ont permis que des mesures soient prises par l’exploitant, la Communauté d’agglomération Béziers Méditerranée, sous la pression des services de l’État.
Pour autant, la situation n’a toujours pas trouvé de solution durable et le site de la décharge demeure un danger pour l’environnement et pour la population.
C’est pourquoi, les habitants attendent des mesures radicales.
Compte tenu de l’incapacité de l’Agglo à gérer le site (en raison des erreurs irréparables commises sur l’ensemble de la filière de traitement des déchets) et des multiples violations des règles fixées par le préfet qui ont été constatées (ce qui a valu à l’Agglo trois mises en demeure en 2019), l’association de quartier et le collectif de riverains demandent la fermeture de la décharge au plus tôt.
Quels sont les autres sujets de préoccupation?
la présence de nombreux dépôts sauvages de déchets divers en de multiples endroits du quartier
l’état des chemins ruraux, irrégulièrement entretenus et, pour certains, inadaptés à l’évolution de la circulation
la gestion de l’assainissement non collectif (ANC) sous le contrôle de l’Agglo (pour lequel des subventions de l’Agence de l’Eau avaient été promises et n’ont pas été débloquées)
la sécurité sur la route de Bessan (route départementale n°28), notamment au niveau du carrefour du chemin des écoles (chemin rural n°61)
la préservation des paysages et des sites emblématiques, avec, par exemple, l’atteinte malheureuse au paysage du Trou de Pomarèdes par le nouveau poste électrique Béziers Est
l’absence de desserte par les transports en commun de l’Agglo (seule une ligne régionale traverse le quartier, sur la route de Bessan)
le non respect des règles d’urbanisme (installations de caravanes, constructions sans permis, etc.)
l’accès insuffisant à l’internet à haut débit de manière générale et récurrente l’insuffisance des informations transmises par la mairie et l’Agglo sur les questions qui concernent le quartier.
Pour le CDHBM, François MARC-ANTOINE, président